L’architecte Alain Daronian est décédé 

© Fonds arménien de France

Il a notamment œuvré sur des projets de multiplexes, tels que les Gaumont de Rouen et de Montpellier à la fin des années 90. 

Sa passion pour le premier des arts l’a guidé sur les terres du septième, auquel il a dévoué son savoir-faire une bonne partie de sa vie. L’architecte Alain Daronian est décédé lundi 12 août, à l’âge de 77 ans, laissant derrière lui une carrière longue d’un demi-siècle. Issu des rangs de l’École nationale supérieure des Beaux-arts, il a notamment été chargé par le gouvernement français de la rénovation du bâtiment de l’ambassade de France à Erevan au début des années 90. Durant cette même décennie, Alain Daronian s’est vu confier l’édification de plusieurs multiplexes : le Gaumont Montpellier Multiplexe de 17 salles en 1998, aujourd’hui Pathé Odysseum, et le Gaumont Grand-Quevilly de 16 salles à Rouen en 1999, désormais Pathé Grand Quevilly. En 2001, il est également à la manœuvre du multiplexe Gaumont d’Angers, doté de douze salles extensibles à seize, et dont la bâtisse est conçue pour s’intégrer dans le paysage architectural contemporain de l’ensemble Saint-Serge à la faveur de sa façade vitrée. En 2017, il a été l’architecte de l’un des premières salles Imax de l’Hexagone au Gaumont Parc Millésime de Reims, aujourd’hui Pathé Thillois.

Alain Daronian s’est aussi illustré comme un membre actif de la communauté arménienne de France, et notamment en tant que vice-président du Groupement interprofessionnel international arménien. Parmi ses contributions figure l’école Yeznik Mozian des métiers du bâtiment (EPYM) construite à Chouchi ; un bâtiment ultra-moderne, parfaitement adapté à sa vocation éducative. L’architecte travaillait également sur un nouveau quartier dans le sud de la capitale arménienne, et a consacré une partie de ses activités à la restauration d’édifices du Patrimoine.

Ses obsèques ont eu lieu ce mercredi 28 août au crématorium du Père Lachaise, à Paris.

© Fonds arménien de France

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