Lors de la réunion annuelle de son conseil d’administration fin septembre à Beverly Hills, la National Association of Theater Owners, la fédération des exploitants américains, a décidé de lancer un programme d’évaluation des évolutions technologiques du numérique.
« Le numérique a ouvert la porte à un large éventail d’avancées technologiques », estime John D. McDonald, président du comité technique de la NATO et vice-président opérationnel chez AMC. « En tant que premiers consommateurs de ces technologies, les exploitants ont besoin d’un programme d’évaluation transparent et cohérent pour déterminer laquelle de ces technologies fonctionnera dans l’espace du cinéma. »
Pour rappel, aux débuts de la transition numérique, les principaux distributeurs de films avaient mis en place la « spécification DCI » (Digital Cinemas Initiatives) normant la sécurité, la performance technique, l’interopérabilité et la qualité des systèmes. Alors qu’outre-Atlantique, de la même manière qu’en France, le mécanisme des VPF (Virtual Print Fees) a pris ou prend fin, les exploitants se préparent à une nouvelle ère. « Le rythme des progrès technologiques a augmenté. Il est donc nécessaire et opportun que les exploitants prennent l’initiative sur l’évaluation de l’impact des niveaux de lumière, du contraste et de la colorimétrie des équipements du secteur », a déclaré la NATO.
L’association des exploitants américains entend ainsi créer des indicateurs d’évaluation des technologies futures, le tout à travers un processus ouvert aux diverses parties prenantes, notamment aux cinéastes, distributeurs, fabricants et fournisseurs de services. Le comité technique de la NATO, qui a déjà commencé à effectuer les premières mesures destinées à servir de référence sur l’ensemble du secteur, communiquera ses premiers résultats et recommandations lors des prochaines réunions de la structure, courant 2020.
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