La saison culturelle 2024/2025 du réseau parisien propose un programme varié d’événements et rencontres.
« Il y a deux ans, nous faisions le pari fou de lancer la première saison culturelle d’un réseau de salles de cinéma en France, rappelle Sophie Dulac, présidente de la Maison Dulac Cinéma. Nous souhaitions incarner une nouvelle façon de penser le grand écran en permettant aux salles obscures de devenir de véritables centres culturels. » Encouragés par les plus de 600 000 spectateurs accueillis sur la précédente saison, les Cinémas Dulac poursuivent donc leur dynamique programmation culturelle, composée de différentes formes artistiques. Au-delà de la diffusion de films, l’Arlequin, le Reflet Médicis, l’Escurial, le Majestic Bastille et le Majestic Passy proposeront donc stand-up, conférences sur l’Histoire de l’art avec dégustation de vin, concerts classiques live ou rediffusion de l’Eurovision, dans des salles se transformant à l’occasion en galerie d’expo, club de jazz ou boîte de nuit… le tout en complément de nombreux ciné-clubs, de rétrospectives ou d’accueil de festivals, et bien sûr des films d’actualité en sortie nationale.
Cette année, pas moins de 24 festivals seront accueillis en résidence, dont pour la première fois le Festival Close Up, Ville, Architecture et paysage (en novembre), la reprise des films primés à Arras (fin novembre), le Festival de cinéma japonais Kinotayo (mi-décembre) ou encore le Festival des Pays Baltes (en février 2025)… sans oublier les reprises cannoises (un Certain Regard et la Quinzaine) ou le Festival du film de fesses en juin.
Parmi les différents ciné-clubs organisés tout au long de l’année, sur des questions de cinéma ou de société, six thématiques seront accompagnées par six personnalités (artistes, cinéastes, écrivains, journalistes…) en affinité avec les thèmes choisis : le ciné-club “Hurlequin” (cinéma de genre) par Nicolas Martin, le “No picture please” (Histoire de l’art) par Hortense Belhôte… ou encore “Marniertoscope”, le nouveau ciné-club du réalisateur Sébastien Marnier, accompagné du journaliste Renan Cros, qui mettra à l’honneur les films et l’ambiance des années 80-90. Lancés aussi cette année, des rencontres avec les journalistes atypiques du Papotin autour de projections ponctuelles, ainsi que le “Ciné-club des coeurs brisés” ou encore “Pêchu, le rendez-vous sexo”.
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On notera aussi des expériences plus rares, comme le “film non-stop” de l’artiste contemporain Yann Toma, Un Monde-Lumière, l’énergie artistique à l’ère du post-cinéma, diffusé du 23 octobre au 30 novembre 2024 (Reflet Médicis), une scène ouverte aux musiciens et cinéastes émergents (Escurial), et même la création de l’opéra Une lettre pour Emily Dickinson mis en scène par Olivier Dhénin, dans la grande salle de l’Arlequin.
Pour le jeune public, au-delà de la programmation “L’Enfance de l’art” avec les Cinémas indépendants parisiens (CIP), on notera les rendez-vous Dulac comme “Bébés, bienvenue !”, soit des séances dédiées aux bébés de 0 à 7 mois avec leurs parents, ou “Ciné-Darons”, le rendez-vous des films familiaux des années 90, programmé par les parents pour faire découvrir aux enfants.
Pour rappel, la carte Dulac Cinémas permet d’accéder aux séances de la saison Kaléidoscope pour un tarif accessible de 5,90 euros la place (valable dans les cinq cinémas du réseau).
« Je suis heureuse de voir qu’aujourd’hui d’autres réseaux dans tout le pays nous suivent dans cette mutation de notre activité », conclut Sophie Dulac, en lançant cette invitation pour « un nouveau voyage de 365 jours durant lesquels les salles de cinéma se transformeront en lieux de tous les possibles ».
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