La filiale de la SOREDIC a ouvert aux Ponts-de-Cé un complexe de six salles et 1 189 fauteuils.
Conçu par l’architecte Gilles Imbert, à qui l’on doit déjà une vingtaine de sites dont plusieurs appartenant à Cinéville, le cinéma des Ponts-de-Cé bénéficie, en plus de son look à l’image moderne et conviviale du réseau, d’un design général aux couleurs chatoyantes, d’une décoration intérieure due à la société Mobil M qui a déjà décliné son concept dans d’autres cinémas du groupe. Deux cellules de restauration, une petite salle située dans le hall de l’établissement et dédiée à la projection de film-annonces, et un « lounge » permettant aux spectateurs d’attendre confortablement installés complètent cette offre. En outre, l’accent a été mis sur les équipements techniques afin d’optimiser les conditions de projection et d’exploitation : son Dolby Atmos et image 4K dans 2 salles, son Trinnov Ovation 7.1 et image 2K dans les autres ; technologie HFR ; écrans allant de 10 à 18,5 mètres de base ; caisses et bornes automatiques ; ensemble du site accessible aux PMR et autres formes d’handicaps avec boucles magnétiques et système d’audiodescription, etc.
Pour compléter son complexe de 6 salles de cinéma proposant 1189 fauteuils, Cinéville a opté pour une « plaine de jeux » destinée aux enfants et baptisée « Loopiland ». Là, une structure géante accueille des jeux interactifs, une piste de karts électriques, une mini-discothèque, 4 parcours d’escalade pour petits et grands, des boxes privatifs pour y organiser des anniversaires ainsi qu’une piste de luge géante (testée par certains responsables de la Soredic eux-mêmes car on n’est jamais trop prudent…). En plus de sa programmation traditionnelle, le complexe Cinéville programme de son côté des séances « Ciné-Bambino » à raison de 2 films par mois les mercredi, samedi et dimanche ainsi que des animations spécifiquement destinées au jeune public.
Au vu des premiers résultats de fréquentation (le complexe a ouvert ses portes le 14 octobre dernier et a déjà rassemblé 13 000 spectateurs les 2 premières semaines d’exploitation), ce nouveau pari de la société implantée à Cesson Sévigné a l’air d’être sur la voie de la réussite. Cela donnerait-il l’envie à Cinéville de renouveler l’expérience dans d’autres lieux ? Pour le DG du réseau, Yves Sutter, « notre philosophie est de vouloir tirer le marché vers le haut et de nous intéresser aux zones où il y a une perspective de nouveau public en y proposant des sites de la « bonne taille » par rapport au marché local. Nous avons vocation à être un circuit national et nous nous intéressons à d’autres lieux en dehors de notre « région natale » qui est l’Ouest de la France. De manière plus générale, il faut trouver le bon équilibre entre la régulation et la surprotection en matière d’équipements. C’est ce que nous nous efforçons de faire à chaque nouvelle aventure. Personnellement, je suis confiant dans l’avenir des salles… mais il faut que l’on reste vigilants ! ».
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