La dernière journée de la convention mondiale de l’exploitation a débuté avec une Live Session de Boxoffice Pro pour partager les premières réflexions et observations sur l’événement.
Il était 16h en France, mais seulement 7 heures du matin à Las Vegas. De fait, le rendez-vous virtuel avait de quoi réunir tous les fuseaux horaires, alors que sans surprise, les participants internationaux ont été moins nombreux que d’habitude à la manifestation.
C’est l’épineuse problématique de la fenêtre d’exclusivité salle qui était au centre de toutes les discussions, voire de certaines tensions, avec des studios plus ou moins discrets sur le sujet lors de leurs présentations respectives, tandis que The Walt Disney Company s’est fait remarquer par son absence dans le programme (à l’exception d’une projection de Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux).
Côté exposition, on pouvait découvrir des innovations accélérées par la pandémie, à l’instar de l’ensemble du secteur, du matériel de projection aux produits sanitaires. « Et s’il y avait moins de participants, il y avait certainement plus d’opportinutés », a commenté Daniel Loria, rédacteur en chef de Boxoffice Pro US tandis que son adjointe Rebecca Pahle soulignait « la magie de pouvoir déambuler entre des affiches… avec des dates de sortie ! »
Car en effet, les films restent le plus grand argument des salles de cinéma, et les différentes présentations de line-up, détaillées et commentées par les représentants de Boxoffice Pro mais toujours en cours aujourd’hui [plus d’infos dans le magazine Boxoffice Pro n°403 du 9 septembre] ont mis en avant un calendrier désormais riche et structuré, ainsi que les réactions exacerbées des communautés de fans, participant au buzz de CinemaCon.
« Personne ne doit se faire d’illusions sur les défis qui nous attendent encore », a rappelé Phil Clapp, qui a rejoint la discussion depuis Londres. Le président de l’UNIC (L’Union internationale des cinémas) et de l’UKCA (la fédération des cinémas du Royaume-Uni) est revenu sur les progrès du marché européen et les succès des productions nationales qui y ont « porté le drapeau de la fréquentation ». Et s’il n’élude pas les « obstacles qui risquent encore d’apparaître sur la route », Phil Clapp propose de regarder l’horizon, « avec confiance en l’avenir de notre secteur ».
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