Fin novembre, le groupe CGR, en pleine croissance, a installé un nouveau cinéma à Villefranche-sur-Saône. Un projet de plusieurs années qui s’est finalement concrétisé dans le nouvel écoquartier de la Quarantaine.
L’implantation de CGR à Villefranche-sur-Saône (Rhône), à 35 km de Lyon, ne s’est pas faite sans peine. Après huit ans d’âpres négociations, l’arrivée du multiplexe à deux pas du centre-ville répond à la volonté de la Ville de devenir un pôle plus attractif. Le cinéma est donc pensé pour être la locomotive de ce nouvel espace urbain, qui prend place sur le site de l’ancienne usine Marduel ; le projet est accompagné par la création d’un restaurant, d’une résidence pour seniors et d’un parking. « Le terrain est privé, il n’y a pas eu d’appel d’offres. On a su se positionner et proposer quelque chose qui a séduit les deux co-promoteurs », explique Robert Laborie, directeur du développement de CGR.
Le cinéma compte aujourd’hui 10 salles dont une premium ICE, la 12e du groupe, qui offre une projection Laser 4K et un son Dolby Atmos fort de 53 enceintes. Leur capacité varie de 99 à 487 fauteuils, pour un total de 1 699 sièges. Les tarifs, eux, courent de 6,90 euros pour les mineurs et les étudiants à 9,90 euros. Quant à l’emplacement du multiplexe dans un écoquartier, Robert Laborie assure que cela n’a pas impacté la construction du bâtiment : « Nos projets sont déjà conçus pour être respectueux de l’environnement. Nous économisons de l’énergie électrique en privilégiant l’éclairage basse consommation, de l’eau grâce aux toilettes sèches et urinoirs sans eau, de la chaleur car nous réutilisons celle des projecteurs pour réchauffer les coursives… Nous sommes au-delà des normes aujourd’hui demandées. »
Le paysage cinématographique des alentours a été profondément modifié. Des trois cinémas en place dans la ville, le Rex, l’Éden et les 400 Coups, seul subsiste le dernier, classé Art et Essai et qui accueille chaque année les Rencontres du cinéma francophone en Beaujolais. Pour Robert Laborie, les relations sont bonnes : « Nous nous sommes entendus avec eux et notre programmation généraliste n’entre pas en concurrence avec l’Art et Essai ». Le cinéma, sous l’impulsion de sa directrice Ludivine Reillant, a permis l’emploi d’environ 25 personnes, et affiche un objectif de 450 000 entrées sur les trois ans à venir.
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