Ce sont 10 salles, 1 783 fauteuils et 800 places de parking gratuites sur la zone d’activité de MyPlace qui accueillent depuis le 17 octobre les Sarcellois, heureux de retrouver un cinéma dans leur ville.
Le projet naît de la rencontre, en 2012, de CGR Cinémas avec la Compagnie de Phalsbourg, promoteur de la zone commerciale MyPlace créée en 2011, composée d’un hypermarché, de magasins extérieurs et d’une galerie marchande. Les opérateurs souhaitaient proposer une offre de loisirs et ramener du cinéma dans la ville de 60 000 habitants, qui en était privée depuis 2001.
La CDAC est obtenue le 10 novembre 2015, sans aucun recours. CGR achète le terrain à l’EPA Plaine de France. Le chantier, commencé en juin 2016, est délivré dans les temps pour l’ouverture, pour un budget de 15 millions d’euros. « La grosse difficulté du chantier a été de gérer les lignes à haute tension qui passent au-dessus du cinéma et qui alimentent en partie Paris. Il n’a pas été possible d’utiliser des grues pendant les travaux. Une partie de la toiture reste interdite à l’accès pour des raisons de sécurité », explique Robert Laborie, directeur du développement de CGR Cinémas.
Concernant la programmation, elle est généraliste et grand public, accompagnée par la saison de l’Opéra National de Paris, de propositions variées CGR Events, et bien sûr de contenus en LightVibes dans la salle ICE, salle premium de 164 fauteuils-club inclinables et projection Laser 4K. « On ne s’interdit rien sur la programmation à venir, nous nous adapterons à la demande. » Un bel espace privatif au premier étage permet également d’organiser des cocktails, des séminaires, ou des événements d’entreprises ou privés. Quant à la politique de prix, elle suivra celle d’Epinay.
L’objectif est de réaliser 300 000 entrées la première année et 450 000 en vitesse de croisière. Quant à la concurrence, les cinémas les plus proches de la zone de chalandise sont l’UGC Enghien (10km), le Pathé Aéroville de Roissy-en-France (15km) et le CGR Epinay (8km). « Je ne crois pas que les chiffres de la concurrence en pâtiront, l’objectif est d’une part de recréer une nouvelle clientèle qui n’allait plus au cinéma, et d’autre part de donner envie aux autres d’y aller plus souvent », précise Robert Laborie.
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