Dans le cadre de sa croissance fulgurante, CGR a ouvert le 13 décembre dernier un nouveau cinéma à Abbeville (Somme) dans le quartier de la Sucrerie, une ancienne friche industrielle en voie de réhabilitation.
De l’ancienne usine de sucre édifiée à la fin du XIXe siècle et reconstruite après la Seconde Guerre mondiale, il ne reste plus que l’imposante cheminée de plusieurs mètres de haut qui domine ce quartier en pleine mutation. C’est à Immo Mousquetaires, la branche immobilière d’Intermarché, que l’on doit le réaménagement voulu par la mairie de l’espace situé en bordure d’Abbeville, à quelques centaines de mètres du centre-ville. En plus d’un programme de logement, un pôle commercial de 9 500 m² est prévu avec les enseignes du groupe (Intermarché et Bricomarché ont ainsi ouvert leurs portes le 9 janvier) ; c’est dans ce contexte que CGR a pu s’implanter sur le site et louer les murs de leur nouvel emplacement. Deux ans ont été nécessaires pour faire sortir le cinéma de terre ; dans ce projet, CGR a pu compter sur l’appui des élus et n’a rencontré aucune opposition.
Doté de huit salles qui regroupent 1175 fauteuils, le dernier-né du circuit s’inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs, avec un équipement pensé pour offrir une expérience de qualité aux spectateurs. La salle 1, de 465 places, est pourvue d’un écran de 18 mètres de base, offre une projection 4K ainsi qu’un son Dolby Atmos. La salle 8, pouvant accueillir 112 personnes, est quant à elle équipée en technologie LightVibes. Toutes les salles bénéficient d’une projection Scope. Le confort est également assuré par des banquettes duo, un espacement significatif entre les fauteuils et peu de couleurs pour mettre en valeur l’écran. Le cinéma peut enfin jouir du parking de 700 places prévu dans la zone commerciale. Entre 40 et 50 séances quotidiennes se succèdent, de 11h à 22h30, pour un prix allant de 5 euros pour les étudiants à 9,50 euros en plein tarif.
Le CGR d’Abbeville se présente désormais comme la seule offre de cinéma généraliste de l’agglomération après la fermeture du Rex au mois de décembre, après 40 ans d’existence. L’ancien cinéma de centre-ville, situé à 600 mètres du multiplexe, laisse désormais la place à un centre culturel, qui proposera ponctuellement la projection de films Art et Essai ou la tenue de ciné-débats, et développe surtout des dispositifs d’éducation à l’image à destination des scolaires. De l’aveu de Robert Laborie, directeur du développement pour CGR, l’objectif du multiplexe de la Sucrerie est d’atteindre les 220-250 000 entrées dans trois ans, avec l’aide d’une quinzaine d’employés et sous la direction de Malvina Dhersin, ancienne directrice adjointe du multiplexe de Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais).
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