Cannes 2022 : Les distributeurs en sélection, partie 2

[Mis à jour le 3 mai] Petit tour d’horizon des distributeurs qui seront présents sur la Croisette dans les différentes sections pour défendre leurs couleurs et leurs talents. Deuxième partie axée sur la Quinzaine des Réalisateurs, la Semaine de la Critique et l’Acid.

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Dulac Distribution accompagnera deux films de la Quinzaine des Réalisateurs : 1976 de la Chilienne Manuela Martelli, qui se déroule dans son pays trois ans après le coup d’état de Pinochet, mai aussi Le Barrage (The Dam), premier film du Libanais Ali Cherri. Dans la même section, Condor Distribution présente Pamfir, premier long de l’Ukrainien Dmytro Sukholytkyy-Sobchuk.

À la Quinzaine encore, Les Films du Losange suit quatre cinéastes. D’abord, un talent familier avec Mia Hansen-Løve qu’il accompagne depuis 2009 (à l’exception d’Eden en 2014) avec la Caméra d’Or pour Le Père de mes enfants ; après la compétition l’an dernier pour Bergman Island, la réalisatrice revient avec Un beau matin. Ensuite, La Dérive des continents de Lionel Baier, que le Losange accompagne pour la deuxième fois après Les Grandes Ondes (à l’Ouest) en 2013. Enfin, deux premières coopérations avec Elena López Riera (El agua) et Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor (De Humani Corporis Fabrica).

Un beau matin de Mia Hansen-Løve © Les Films du Losange

À la Quinzaine, Diaphana Distribution emmène pour la première fois Nicolas Pariser avec Le Parfum Vert ; le cinéaste figurait déjà dans cette section en 2019 pour Alice et le maire chez Bac Films. Du côté de la Semaine de la Critique, la société de Michel Saint-Jean savoure la sélection de trois titres. En compétition, il soutient Emmanuelle Nicot, prix de l’aide à la création de la Fondation Gan en 2021, pour son premier long Dava ; en séances spéciales, Diaphana retrouve Clément Cogitore pour Goutte d’or, après Ni le ciel, ni la Terre, prix Fondation Gan à la diffusion à la Semaine 2015, et suit pour la première fois Céline Devaux avec Tout le monde aime Jeanne, avec Blanche Gardin et Laurent Lafitte et qui mêle prises de vues réelles et animation.

Le Pacte compte trois films à la Quinzaine des Réalisateurs, dont celui d’ouverture L’Envol, de Pietro Marcello avec qui il collabore pour la première fois. Première aussi pour le distributeur avec Léa Mysius, réalisatrice des Cinq diables, (venue à la Semaine de la Critique 2017 avec Ava sous bannière Bac Films) et deuxième avec Thomas Salvador, qui foulera la Croisette avec La Montagne ; la société fondée par Jean Labadie avait déjà accompagné Vincent n’a pas d’écailles en 2015, sélectionné alors du côté de San Sebastian.

Les Cinq Diables de Léa Mysius ©Le Pacte

Toujours à la Quinzaine, Pyramide Distribution revient avec un auteur qu’il suit depuis plus de 20 ans : Philippe Faucon pour Les Harkis. Le tandem a figuré à deux reprises dans cette section parallèle avec Fatima en 2015 et Amin en 2018. À la Semaine de la Critique, la structure d’Eric Lagesse présente en compétition La Jauría, premier long d’Andrés Ramírez Pulido, lauréat du Prix à la Création de la Fondation Gan 2019.

À la Semaine de la Critique, The Jokers Films, la société de Manuel Chiche suit Simon Rieth et son premier film Nos cérémonies, en compétition (en salles le 24 août). Dans cette même catégorie, Urban Distribution présente le premier long du Finlandais Mikko Myllylahti, Metsurin Tarina, quand Tandem vient pour la première fois avec Alma Viva de Cristèle Alves Meira. Par ailleurs, la société de Matthieu Robinet présente le premier film de Charlotte Le Bon, Falcon Lake à la Quinzaine des Réalisateurs. Dans cette section, New Story s’affiche avec Les Années Super 8, premier long d’Annie Ernaux et de son fils David Ernaux-Briot tandis que Metropolitan Filmexport va montrer Men d’Alex Garland (Ex-Machina) en séance spéciale : une fable horrifique avec Jessie Buckley qui sortira en salles le 8 juin.

Nos cérémonies de Simon Rieth ©The Jokers Films

Toujours à la Quinzaine, Pathé Films présente Revoir Paris d’Alice Winocour et son duo star Virginie Efira et Benoît Magimel (sortie le 7 septembre). La cinéaste débarque pour la troisième fois à Cannes avec un long métrage – mais la première avec la société au coq – après Augustine en 2012 et Maryland en 2015. Également sélectionné dans cette section, João Pedro Rodrigues revient pour la troisième fois sur la Croisette, cette fois sous pavillon JHR Films, pour Feu Follet (Fogo-Fatuo en langue originale). Toujours à la Quinzaine, Youssef Chebbi présente Ashkal, signant sa première collaboration avec Jour2Fête, qui vient dans cette section avec Erige Sehiri pour Sous les figues. La société de Sarah Chazelle et Etienne Ollagnier accompagne par ailleurs Ainara Vera pour son premier long en solo Polaris, retenu par l’Acid.

Du cette programmation des cinéastes, Météore fait équipe pour la première fois avec Damien Manivel pour Magdala (20 juillet) ; une section connue du réalisateur, venu en 2016 avec Le Parc (Shellac). Enfin Survivance suit le néophyte Juichiro Yamasaki et son Yamabuki, à l’instar d’Arizona Films avec Jacky Caillou de Lucas Delangle. 

Polaris d’Ainara Vera ©Jour2Fête

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