Au centre de nombreuses discussions, l’augmentation des tarifs appliqués aux séances des dispositifs d’éducation aux cinémas a été validée par le comité de pilotage national en début d’année.
Les tarifs des dispositifs scolaires nationaux, – qui s’échelonnent actuellement entre 2 € et 2,50 € – n’ont pas bougé depuis 20 ans. De plus en plus d’exploitants, et de toute taille dans un contexte d’inflation générale, réclamaient une augmentation. Alors que le sujet est revenu dans les dernières AG syndicales, la FNCF a rappelé à ses adhérents que le comité de pilotage national des dispositifs, présidé par le CNC, a validé en janvier une revalorisation de ces tarifs. Pour la rentrée scolaire 2023-2024, ils devront s’établir entre :
- 2,50 et 3,50 € pour Maternelle au cinéma et École et cinéma
- 2,80 et 3,80 € pour Collège au cinéma et Lycéens et apprentis au cinéma.
Le principe de gratuité pour les enseignants et les accompagnateurs est maintenu. Le taux de location des films est fixé à 30 %, sans minimum garanti, pour le distributeur (séances scolaires et publiques).
Chaque comité local doit désormais fixer le tarif applicable, qui peut donc varier selon les territoires. «
C’est un sujet très sensible qui anime les discussions entre exploitants et partenaires institutionnels des dispositifs, surtout quand les transports sont en jeu », souligne Aurélie Delage, présidente de la commission Éducation à l’image de la FNCF. En effet, si les tarifs appliqués aux dispositifs scolaires ne correspondaient plus aux coûts des projections pour les salles, certains exploitants redoutent toutefois que leur augmentation, conjuguée à l’explosion du coût des transports, ne dissuade certains établissements scolaires de participer aux dispositifs, particulièrement dans les territoires ruraux. Équilibre délicat donc, entre permettre l’accès au plus grand nombre d’élèves à ces séances, sans fragiliser l’économie des salles.
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