Marie-Christine Désandré : « Avant de parler relance, il faut parler de convalescence »

« Avant de parler relance, il faut parler de convalescence » pour la présidente du groupement de cinémas privés et indépendants CINEO (600 écrans), qui souligne la situation très disparate des salles aujourd’hui, dont il faudra tenir compte dans le deuxième plan de compensation du CNC. Sans oublier les dossiers abandonnés pendant la crise, tels que l’après VPF, et les perspectives d’avenir. « On construit beaucoup de cinémas, mais on peut faire mieux avec moins, par exemple en modernisant nos sites de centre-ville auxquels le public est très attaché », estime Marie-Christine Désandré, tout en réaffirmant le besoin de montée en gamme des cinémas.
Sur la programmation, « trop de séances, c’est open bar, et il faut requalifier l’offre cinéma pour lui donner plus de valeur aux yeux des spectateurs » en affinant le dialogue entamé avec les distributeurs depuis le 19 mai.  Quant à la fenêtre salle dans la chronologie des médias, Marie-Christine Désandré reste ferme : « Nos quatre mois sont indispensables : c’est notre exception culturelle et nous n’avons strictement plus rien à accorder.»

Autant de sujets que CINEO porte à travers ses actions, mutualisées au sein de l’association, mais aussi au niveau politique en tant que syndicat. En favorisant plus que jamais le dialogue et la réflexion collective.  

À revoir en intégralité dans L’Émission Boxoffice Pro du 10 juin 2021

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