RealD et Benoît Promotion : une nouvelle optique de distribution

Afin d’optimiser la correspondance de ses lunettes 3D à ses cinémas clients, la marque d’outre-Atlantique RealD s’est adjoint les services du spécialiste de la fabrication de pop corn, Benoit Promotion.

Un projet de coopération entres lesdites sociétés qui est le prolongement d’une volonté originelle : centraliser l’acheminement des produits du groupe américain et ceux du grossiste français. Méthode d’expédition qui induit plus de flexibilité, et qui à bien des égards se profile comme prolifique pour les deux parties. À l’origine du concept, une demande de CGR, qui souhaitait en l’occurrence que le grossiste leur stocke leurs lunettes et les redistribuent progressivement, selon leur stricte nécessité. Car comme l’indique Patrice Benoit, le Dirigeant de Benoit Promotion, « les cinémas apprécient de disposer au gré de leurs besoins les lunettes. Sans avoir alors à les stocker en masse dans leurs locaux. » Des dires de Patrice Benoit, l’ancien Directeur d’exploitation du réseau CGR, Laurent Abadie, s’est rapidement rendu compte de l’intérêt émanant d’une telle démarche dès lors qu’il a rejoint le groupe Real D. L’idée qui a précisément germé « lors du dernier congrès de la FNCF à Deauville », comme l’explique Patrice Benoit, certifie un avantage double. D’une part, pour la société Benoit Promotion, il s’agit de délivrer un service supplémentaire et de répondre ainsi pleinement à la demande de ses clients. Pour le fabriquant de lunettes, ce mode de fonctionnement lui évite de procéder à plusieurs petits colis en les regroupant en un seul et même convoi. Quant aux divers cinémas, l’opération est tout aussi avantageuse, puisqu’elle leur permet de disposer d’un stock de lunettes d’avance, sans pour autant être contraints de les entreposer au sein de leurs établissements. Les bénéfices procurés sont d’autant plus patents que « Benoit Promotion assure une livraison entre 24h et 48h », quand une livraison via un conteneur de Chine mobilise 6 semaines.

Et de rappeler qu’initialement  « un stock européen préexistait près de Londres, et destiné à approvisionner les cinémas de France et de l’Union Européenne » ; une zone de chalandise trop étendue qui ne permettait pas alors de satisfaire toutes les salles ni en termes de délai, ni de quantité. Or, désormais, un stock de lunettes spécifiquement français, dit « tampon », a vu le jour. Le but étant de n’être affecté qu’exclusivement aux salles françaises. Une stratégie motivée par l’exigence d’une plus grande réactivité. Patrice Benoit souligne de surcroît la « cohérence de cette petite synergie, puisque la projection de films en 3D va souvent de pair avec une consommation de pop corn. » Somme toute, une nouvelle définition de service reposant sur la combinaison de deux offres commerciales, que de nombreux cinémas devraient rapidement adopter. Si ce partenariat doit, au regard de ce qui a été conclu, s’achever fin 2014, pour le dirigeant de Benoit Promotion, « il n’y pas de raison qu’il ne soit pas reconduit ultérieurement. »

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