
La station haut-pyrénéenne a retrouvé son cinéma le 18 juin dernier, après dix-huit mois de travaux. Suite à la restructuration de son bâtiment, transformé en palais des congrès polyvalent, il s’inscrit désormais dans l’Espace Lumière, dont il a pris le nom.
L’ensemble du bâtiment de l’Espace Lumière, qui abritait auparavant une patinoire et le cinéma Le Saint-Lary, avait subi de grosses inondations en 1982, un an après son ouverture. S’il avait été remis en état, c’est désormais un espace flambant neuf, et conçu pour résister aux aléas climatiques, qui accueille le cinéma. D’un budget de 4,1 millions d’euros, le projet a bénéficié de contributions variées, de l’équipe technique du Parvis Scène nationale Tarbes-Pyrénées aux professionnels de l’événementiel, en passant par le pôle culture de la Ville, pour s’adapter au mieux aux besoins de la station qui souhaite se tourner vers le tourisme d’affaires.
Côté cinéma, les deux salles de 156 (+5 PMR) et 61 fauteuils (+ 3 PMR) ont été entièrement modernisées, isolées phoniquement et thermiquement. Elles se dotent de nouveaux écrans et d’un son Dolby 7.1, ainsi que d’un dispositif d’accessibilité individuel pour les malentendants. Autre nouveauté, le Lumière s’ouvre à la confiserie (pop corn et glaces artisanales), et revoit son parcours client : « Nous avons fait appel à une architecte d’intérieur, Vanessa Morand [studio Movat, ndlr.], pour créer un espace vidéo scénographié et intégrer de nouveaux espaces d’attente et de partage, imaginés autour de la nature et des paysages de la région, indique Émilie Verdoux, directrice adjointe de l’Office de tourisme de Saint-Lary-Soulan. Le hall d’entrée rappelle par exemple les différentes strates géologiques de la montagne, et dans une démarche RSE, nous avons choisi d’utiliser des matériaux simples, recyclés et recyclables sur les revêtements muraux. »

Avec cet investissement, le cinéma municipal géré par l’Office de tourisme et programmé par le réseau Ciné Parvis 65 espère retrouver ses 20 000 entrées annuelles de 2014, et ce grâce à une programmation variée, mêlant blockbusters et art et essai, et une orientation affirmée vers l’animation et les publics jeunes.

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