Malgré la présence d’un site archéologique sur l’emplacement du nouveau multiplexe Megarama à Lons-le-Saunier, le public a pu passer la porte du cinéma le 10 décembre dernier après 18 mois de travaux.
Bâti à la place du cinéma Le Regent, complexe de trois salles dont les murs appartenaient à Gérard Davoine, le Megarama de Lons-le-Saunier a été pensé selon plusieurs critères : la grandeur, le confort, la technologie, la luminosité. C’est ainsi que l’ensemble du hall est entièrement vitré, que les salles ont été faites selon les normes en vigueur avec des emplacements de part et d’autre des rangées pour les personnes handicapées, un gradinage espacé pour une circulation facilitée, un nombre de fauteuils par rangée qui s’adapte en fonction de la taille de l’écran, un espace confiserie de 8m de long avec, de surcroit, un service de vente en salles. Le Megarama, c’est un multiplexe de sept salles, avec une capacité totale de 996 sièges, dont la plus grande est équipée en Dolby Atmos et d’un écran 4K de 20m de long.
Une programmation éclectique
Animation, comédie, fiction, action, thriller… Le Megarama propose en moyenne neuf films par semaine parmi les sorties nationales. Mais le directeur a de plus grandes ambitions encore, avec notamment la mise en place du « Megarama classique ». Adrien Seitenather est actuellement en train de développer un projet consistant à remplacer l’ancien Palace en cinéma de patrimoine, sorte de ciné-club qui pourrait également accueillir tout types d’événements. La programmation y serait plus « cinéphile », un lieu où l’on prône l’amour du cinéma, avec des rétrospectives notamment. Avec le Megamara classique additionné, ce sont pas moins de 13 films que le multiplexe offrira aux habitants de Lons le Saunier. Doté d’un vaste espace détente, le Megarama tend également à élargir ses activité auprès des scolaires afin de faire découvrir le 7 ème Art aux plus jeunes.
Les objectifs d’entrées pour la première année se situent autour des 600.000 spectateurs. « On souhaite à minima tripler la fréquentation annuelle qu’avait le Regent, soit 200.000 spectateurs. » Un but qui semble d’autant plus pertinent du fait que le Jura n’avait jusque- là pas de multiplexe et qu’il n’existe donc pas de concurrence directe pour Megarama.
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