Les 14 longs métrages du cinéaste danois seront présentés au prochain Festival La Rochelle Cinéma, puis réédités en salle par Les Films du Losange en juillet.
« Audacieux et iconoclaste, mystique et radical » tel que le présentent les organisateurs du Fema, Lars Von Trier est sans conteste l’un des cinéastes contemporains les plus importants. De son premier long, Element of Crime, qui remporte le Grand prix technique de la CST en 1984, à The House That Jack Built (2018), la majorité de ses films ont été sélectionnés à Cannes (Prix du Jury pour Europa en 1991, Grand Prix pour Breaking the Waves en 1996, la Palme pour Dancer in the Dark en 2000, prix d’interprétation pour Melancholia et Antichrist…). On se souvient du “Dogme”, que Lars Von Trier a lancé en 1995 avec son complice Thomas Vinterberg, en s’imposant des règles de “sobriété”… pour très vite les détourner. Mais on se souvient surtout des chocs, émotionnels ou esthétiques, déstabilisants ou intrigants, à la vision de chacun de ses nouveaux films. Lars Von Trier, c’est désormais notre patrimoine, et la ressortie de cette intégrale est un événement.
Il débutera au 51e Fema, à La Rochelle du 30 juin au 9 juillet, où seront montrés l’ensemble des longs métrages restaurés en partenariat avec Les Films du Losange. Une table ronde réunira de proches collaborateurs du cinéaste : sa fidèle productrice Marianne Slot, l’acteur Jean-Marc Barr et le monteur François Gédigier.
Les films, en salles à partir du 12 juillet :
- Element of Crime (1984 )
- Epidemic (1987)
- Europa (1991)
- Breaking the Waves (1996)
- Les Idiots (1998)
- Dancer in the Dark (2000)
- Dogville (2003)
- Five Obstructions (2003, coréalisé avec Jørgen Leth)
- Manderlay (2005)
- Le Direktør (2006)
- Antichrist (2009)
- Melancholia (2011)
- Nymphomaniac (2013)
- The House That Jack Built (2018)
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