« Après 300 jours de fermeture au total, l’essentiel, c’est de rouvrir », s’enthousiasme Richard Patry, sans occulter pas les grandes difficultés qui attendent les exploitants, dont celle du couvre-feu, au sujet duquel « on nous a dit très clairement que nous n’obtiendrons pas de dérogation » Sur la vente de confiserie, le président de la FNCF confirme que « la vente à emporter est autorisée et le port du masque est obligatoire dans les salles : chacun se positionne par rapport à ça ». De son côté et depuis l’avis rendu par l’Autorité de la concurrence autorisant un calendrier concerté, la directrice du cinéma du CNC a tenu deux réunions avec les distributeurs. « L’accord cadre qui pourrait sortir de ces réunions concerne davantage une méthode qu’une programmation établie, dans une démarche de transparence », a indiqué Magali Valente, qui reconnaît que tous les distributeurs ne souhaitent pas participer. Parallèlement, la nouvelle recommandation de la Médiatrice du cinéma, axée sur le champ de la programmation est attendue dans les prochains jours. Enfin, en matière de nouveaux soutiens attendus pour le secteur, la directrice du Cinéma au CNC est consciente que la crise COVID a créé « un mécanisme de surendettement qui freine les investissements pour l’avenir. On ne peut pas se permettre d’accentuer une tendance qui rendrait salles moins modernes, moins équipées, moins attractives ».
Retrouvez l’intégralité des échanges dans L’Émission Boxoffice Pro du jeudi 6 mai 2021.
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