Léger frémissement de la fréquentation en août

©Laurent-Ghesquiere

Dans un contexte toujours très compliqué, quelques signes révèlent un léger regain de forme du marché. D’après les estimations du CNC, 6,8 millions d’entrées ont été réalisées le mois dernier.

Léger frémissement de la fréquentation dans les salles obscures françaises. Le CNC vient de publier ses estimations pour le mois d’août, qui a vu près de sept millions de spectateurs franchir les portes des cinémas. Un résultat en recul de 58,1 % par rapport au mois d’août 2019. Depuis la réouverture le 22 juin, 13 millions d’entrées ont été enregistrées, indique le Centre. « Depuis la mi-juillet, une dizaine de films sort chaque semaine et la fréquentation montre une certaine reprise, notamment au cours de la dernière semaine du mois d’août avec la sortie en salles de Tenet. […] Sur la dernière semaine du mois d’août, les salles enregistrent, en moyenne, 20 entrées par séance, soit une performance égale à celle observée l’année dernière et bien supérieure à celle constatée depuis la réouverture des salles. »

Si aucun film n’a franchi le million de tickets sur le mois écoulé, le film de Christopher Nolan a tout de même réalisé le meilleur démarrage de l’année avec 950 000 entrées à l’issue de sa première semaine d’exploitation. Les Blagues de Toto signe de son côté la meilleure performance pour un titre français avec près de 830 000 spectateurs attirés sur le mois.

À titre indicatif, puisqu’aucune entrée n’a été enregistrée en avril et en mai : depuis le début d’année, 50,83 millions de billets estimés ont été vendus contre 139,38 sur la même période en 2019, soit une baisse de 63,5 %. Sur l’année glissante (septembre 2019 à août 2020), 124,52 millions d’entrées ont été réalisées contre 208,34 millions sur les douze mois précédents (-40,2 %).

La part de marché des films français est estimée à 40,3 % sur les huit premiers mois de 2020 (33,3 % sur les huit premiers mois de 2019) et celle des titres américains à 47,5 % (54,7 % en 2019). Sur les douze derniers mois, la part des films français est estimée à 39 %, celle des américains à 49,9 % et celle des autres films à 11,2 %.

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