Le cinéma ouvre ses 3 salles au public ce samedi 6 avril, dans un lieu unique fusionnant l’ancien Atalante et l’Autre cinéma. Bordant l’Adour sur le quai Antoine Sala, le nouveau site vise les 130 000 entrées annuelles.
« Bienvenue dans notre maison du cinéma ! » C’est avec fierté que Jean-Pierre Saint-Picq, président de l’association Cinéma & Cultures qui exploite les lieux, évoque l’ouverture du nouvel Atalante à Bayonne. Un cinéma pensé « pas uniquement comme un lieu de projection, mais un espace avec plusieurs ambiances : plus cosy avec la mezzanine qui surplombe le fleuve ou plus chaleureux avec le bistrot garni d’un bar de 10 mètres en bois où seront servis des produits locaux ». Situé sur le quai Amiral Antoine Sala, le site se veut être un équipement structurant d’une zone en regain de dynamisme. « Nous vivons une période charnière pour le cinéma, il est donc essentiel de miser sur la convivialité, l’échange, le partage d’images. »
Dans la lignée de l’ancien monoécran Atalante, la programmation sera pointue, alternant entre art et essai porteur et film plus intimiste, dans les 3 salles de respectivement 210, 140 et 90 places. L’association Cinéma & Cultures entend également reprendre des rendez-vous qui marchent avec les cinéphiles locaux : expos, concerts et cycles, notamment le cinéma latino, mis à l’honneur pendant les premiers jours d’exploitation. Elle vise ainsi les 130 000 entrées annuelles, contre 85 000 réalisées dans l’ancien Atalante en 2018.
En plus de ce site historique, qui a fermé ses portes le 31 mars dernier dans le quartier St Esprit, l’association a exploité de 2004 à 2017 les 2 salles de l’Autre cinéma. C’est dans les locaux de ce dernier et un bâtiment attenant qu’a été érigé le nouvel Atalante, pour un budget avoisinant les 4 millions d’euros, supporté par la ville. Après 3 ans de travaux, il ne restera que la pose de la façade (photo) pour que le site soit totalement achevé. « Nous sommes dans une zone avec un risque sismique. Or la législation en vigueur a évolué entre le moment où l’architecte a déposé le projet et le moment où le chantier a débuté. Il a fallu tout reprendre et nous espérons que la nouvelle version sera posée avant l’été », conclut Jean-Pierre Saint-Picq.
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