L’ADRC accompagne des séances pour des films inédits

Débat Douce France au Festival Résistance ©Cécile Pomier

L’Agence pour le développement régional du cinéma lance un dispositif d’ accompagnement à des conditions économiquement aménagées et qui devrait lui permettre d’intervenir quelque 200 fois dans l’année.

L’initiative peut prendre plusieurs formes, précise l’ADRC, comme « une conférence de 30 à 45 minutes avant la projection » ou « une présentation avant la projection suivie d’un débat ». Le ou les intervenants pourront être désignés par le distributeur, une association locale ou directement par l’Agence, qui prendra en charge les frais de déplacement et ceux de l’intervention, et « veillera à une répartition équilibrée sur le territoire des séances accompagnées ».

Quelles salles et quels films ?

Seules les salles adhérentes à l’ADRC pourront bénéficier de cet accompagnement, sous réserve de remplir les conditions nécessaires à la mise en place d’une circulation ADRC. « Ainsi, le film devra être programmé entre deux et quatre séances minimum, en plus de celle accompagnée et lors de la même semaine cinématographique. » Les salles devront également communiquer activement autour de l’événement sur les réseaux sociaux, accueillir et fournir à l’intervenant le matériel et le confort nécessaires. L’ADRC précise que « chaque salle ne pourra bénéficier que de trois séances accompagnées par an pour les films inédits. Si elle souhaite programmer plusieurs fois la conférence, la deuxième intervention et les suivantes seront facturées directement à la salle par l’intervenant, au tarif négocié par l’ADRC ».

Tous les films ne seront donc pas concernés par cette initiative. C’est un comité technique professionnel qui choisira, deux mois avant sa sortie, un titre, en veillant au respect de la diversité des genres et des distributeurs. Cette œuvre sera également sélectionnée en fonction du travail de soutien et d’accompagnement menés par l’ACID, l’AFCAE, le GNCR et le CNC, dans le cadre de l’aide sélective. Par ailleurs, pour bénéficier de cet accompagnement sur son film, le distributeur doit être adhérent à l’ADRC et « lui communiquer en amont les animations prévues sur le film ainsi que les intervenants qu’il envisage. Toute validation d’une séance accompagnée fera l’objet d’une information du distributeur et cette séance s’intégrera dans le cadre d’une circulation ADRC. Un maximum de six interventions, prises en charge par l’Agence, est prévu par film ».

La particularité des associations locales

Dans certains cas, l’ADRC pourra s’appuyer sur des associations territoriales afin de faire circuler « plus en profondeur les intervenants dans les salles adhérentes à ces associations ». Ladite association devra ainsi solliciter l’Agence sur un titre qu’elle n’avait pas prévu d’accompagner, proposer un minimum de quatre animations dans quatres cinémas de son territoire, voire soumettre un intervenant en détaillant le plan de l’intervention. « Les frais à la charge de l’ADRC seront remboursés directement à l’association dans la limite fixée 200€ par intervention et à 200€ de transport », précise l’Agence, qui ajoute que « l’association territoriale devra assumer la prise en charge des frais d’hébergement et/ou de restauration de l’intervenant, en concertation avec l’exploitant ».

Débat Douce France au Festival Résistance ©Cécile Pomier

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