Le patron de Kinepolis, le groupe belge devenu international, reste convaincu de l’avenir de la salle, même si « la dynamique de la VOD impactera sa rentabilité ». Comme aux États-Unis, où « une période d’exclusivité salle qui se réduit a une autre valeur » et implique de nouvelles négociations avec les distributeurs. En Europe à la réouverture, « nous allons vivre une période de libération, comme en 45 ! », estime Eddy Duquenne qui prévoit que la plupart des marchés auront vraiment repris en juillet. Il faudra bien sûr valoriser l’expérience salle, sans pour autant continuer à construire d’énormes multiplexes, dans un espace et un « marché européen saturé ». Quant à la France, où Kinepolis réalise 40 % de ses entrées avec des films nationaux, l’offre locale est exceptionnelle. Mais pour Eddy Duquenne, il faut veiller à ce que la protection de la chronologie des médias ne se retourne pas contre le secteur : « le client doit avoir le choix ».
Une rencontre à revoir intégralement dans L’Émission Boxoffice Pro du jeudi 1er avril.
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