Les résultats trimestriels et le bilan 2024 intermédiaire de la société de Burbank fait état d’une croissance de revenus, particulièrement portée par sa branche Divertissement, tant en salles qu’en streaming.
Au troisième trimestre de son exercice, soit au deuxième trimestre de 2024, les revenus de Disney ont atteint 23,2 milliards de dollars, contre 22,3 milliards de dollars au même trimestre l’année précédente.
Le succès de Vice Versa 2, devenu le film d’animation le plus rentable de tous les temps – le film cumule actuellement près d’1,56 milliard de dollars à travers le globe, et 7,55 millions d’entrées en France –, a en outre eu un fort impact positif sur l’activité SVOD de la firme. Cette dernière estime en effet que, depuis la diffusion de la première bande-annonce de Vice Versa 2, le Vice-Versa d’origine (2015) « a contribué à plus de 1,3 million d’abonnements à Disney+ et généré plus de 100 millions de vues dans le monde ».
Disney+ comptabilisait, à fin juin 2024, 118,3 millions d’abonnés ; la croissance de 700 000 abonnés supplémentaires étant intégralement portée par celle du marché domestique (États-Unis + Canada).
« Combinées [aux] résultats profitables chez ESPN+ », ces performances ont de fait permis à The Walt Disney Company d’atteindre, pour la première fois, la rentabilité sur ses activités de streaming combinées , soit « un trimestre plus tôt que notre précédente prévision de rentabilité », précise la société.
Cette dernière cite aussi, bien entendu, les résultats de distribution en salles pour expliquer l’embellie, sachant que le trimestre évalué comprenait également La Planète des singes : Le Nouveau Royaume – près de 400 millions de dollars de recettes au global, et plus de 2,5 millions d’entrées en France –, tandis que le line-up du trimestre de l’année précédente incluait Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, La Petite Sirène, Élémentaire et Indiana Jones et le Cadran de la Destinée.
À noter enfin que parmi ses perspectives, The Walt Disney Company anticipe une baisse des revenus opérationnels de sa branche Parcs et Expériences – déjà en diminution sur le territoire domestique –, notamment due aux impacts des Jeux olympiques de Paris sur Disneyland Paris.
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