Tout en saluant la présence de cinq longs métrages d’animation au Festival de Cannes cette année, trois organisations professionnelles pointent la fragilité du segment et appellent à une réflexion collective à l’automne.
Les sélections “animées” du Festival de Cannes 2025
Séances spéciales :
Amélie et la métaphysique des tubes de Maïlys Vallade et Liane-Cho Han
Arco d’Ugo Bienvenu
Marcel et monsieur Pagnol de Sylvain Chomet
Semaine de la Critique :
Planètes de Momoko Seto (film de clôture)
Quinzaine des Cinéastes :
La Mort n’existe pas de Félix Dufour-Laperrière
Sans oublier les courts métrages : Fille de l’eau de Sandra Desmazières (Sélection officielle, en compétition), Une fugue d’Agnès Patron et Dieu est timide de Jocelyn Charles (Semaine de la Critique) et La Mort du poisson d’Eva Lusbaronian (Quinzaine des Cinéastes).
Malgré son dynamisme et sa richesse créative, la filière française d’animation – troisième au monde en termes de production – « traverse une crise sans précédent depuis maintenant plus de deux ans », alertent l’Afca, AnimFrance et le SPI. Les organisations pointent en effet, derrière la croissance de la production animée et la multiplication du nombre de distributeurs actifs sur le segment, un financement des films « considérablement fragilisé ».
Une problématique qui sera mise en lumière lors d’une journée d’Assises du cinéma d’animation, prévues au Forum des Images à Paris le 1er octobre 2025.
Les organisations invitent à ce titre les décideurs, autorités et institutions publiques à se joindre à ce travail collectif, destiné à proposer des solutions concrètes « pour continuer à faire de la France une des principales places fortes de l’animation mondiale ».
Partager cet article