Alors que la troisième édition de son festival Dolcevita-sur-Seine commence aujourd’hui, l’association franco-italienne Palatine a organisé, deux jours auparavant, la remise de son prix jeunesse du cinéma européen.
Elle avait l’habitude de retrouver ses spectateurs au bord de la Seine, la voilà à les accueillir à l’Institut culturel italien de Paris. Mercredi 10 juillet, l’association Palatine a remis son prix éponyme pour la deuxième année consécutive ; la « seule récompense cinématographique entre deux pays », souligne Anaïs Ginori, une des co-directrices. La cérémonie a inauguré Dolcevita-sur-Seine, le festival qui célèbre le jumelage entre Paris et Rome par des performances, projections ou rencontres.
Le prix Palatine se déroule toute l’année. Des lycéens français en section binationale italienne voient et travaillent sur trois films transalpins, et réciproquement. Cette année, les élèves italiens ont sacré Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand (distribué par No.Mad Entertainment en Italie), tandis que Sur l’Adamant de Nicolas Philibert et Le Livre des solutions de Michel Gondry, tous deux distribués par I Wonder Pictures, complétaient la sélection. Côté France, Primadonna de Marta Savina (sorti le 17 janvier 2024 par Destiny Films) et Un dimanche sans fin d’Alain Parroni (distribué par Ufo) étaient nommés aux côtés de Moi capitaine de Matteo Garrone (sorti le 3 janvier 2024 par Pathé), qui a finalement été retenu par les lycéens. Amara Fofana, le jeune homme qui a inspiré l’histoire du film, était présent pour recevoir le prix et a fait part de son émotion et de sa joie de voir que « [son] histoire est partagée auprès du plus grand nombre d’élèves et étudiants ».
Une émotion partagée par Anaïs Ginori, qui a tenu à rappeler le « rôle essentiel que jouent les cinémas dans ce projet ». En effet, l’association Palatine tient à « amener les lycéens dans les salles, pour qu’ils aient droit à une projection de qualité, et profitent d’une expérience collective. Nous essayons le plus souvent de faire venir le réalisateur juste après la séance afin de discuter avec les élèves, qui ont auparavant travaillé sur le film par le biais d’un dossier construit pour cette occasion. »
Cette année, 400 lycéens français ont participé à ce prix, à Paris et en Île-de-France, tandis que le Paris Cinéma Club, le Max Linder Panorama et le Publicis constituent les cinémas partenaires. Un engouement croissant dont se réjouit Anaïs Ginori, qui espère toutefois que « les prochaines éditions se dérouleront un peu partout en France ! ».
Plus d’informations sur le site internet du prix et le programme du festival.
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