Du cinéma de Suzuki à celui de Tati, du patrimoine inédit aux superproductions indiennes contemporaines, la société de distribution dirigée par Vincent Paul-Boncour dévoile son line-up des 7 premiers mois de l’année à venir.
Carlotta entamera 2026 le 18 février, avec Les Filles de la Sri Lankaise Sumitra Peries. Ce film réalisé en 1978, inédit dans les salles françaises, dresse le portrait sensible de trois sœurs face aux fractures d’un pays en crise.
À partir du 11 mars, les spectateurs pourront découvrir Carmen de Kawachi de Seijun Suzuki (1966), également inédit en France, avant que ne débute, dès le 25 mars, une rétrospective du cinéaste japonais en 8 films. L’Événement Seijun Suzuki est composé de La Jeunesse de la bête (1963), La Barrière de chair (1964), Les Fleurs et les Vagues (1964), La Vie d’un tatoué (1965), Histoire d’une prostituée (1965), Élégie de la bagarre (1966), Le Vagabond de Tokyo (1966) et La Marque du tueur (1967).
Le 1er avril, rendez-vous avec Harold Lloyd en 4 films, à savoir Monte-là dessus (1923), Vive le sport (1925), Petit Frère (1926) et En vitesse (1927) pour (re)découvrir ce maître du burlesque muet dans de nouvelles restaurations 4K.
Retour au cinéma japonais le 15 avril, pour découvrir le Ginza Cosmetics (1961) inédit de Mikio Naruse – et son intense personnage d’hôtesse de bar de Tokyo, tiraillée entre ses besoins économiques et sa quête de dignité – et, le 1er juillet, les légendes et fantômes de Kwaïdan (1964) de Masaki Kobayashi .
À partir du 15 juillet, la Rétrospective Jacques Tati permettra de retrouver Jour de fête (1949), Les Vacances de Monsieur Hulot (1953), Mon oncle (1958), Playtime (1967), Trafic (1971) et Parade (1974), bien entendu, tous en versions restaurées.
Enfin, parmi les trois blockbusters indiens contemporains dont il a fait l’acquisition, et après Baahubali sorti le 31 octobre 2025, Carlotta prévoit la spectaculaire épopée RRR, toujours signée S. S. Rajamouli, pour le 29 juillet 2026.
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