Godard, Verhoeven, la rétrospective Kiarostami ou des films de samouraïs : entre classiques et raretés, des films de patrimoine pour l’été !
On peut enfin prendre une grande respiration, avec À bout de souffle le 19 mai prochain ! Alors que Carlotta avait prévu sa ressortie en salles en mai 2020, à l’occasion de son 60e anniversaire et de sa sélection officielle à Cannes Classics, le premier long de Jean-Luc Godard, qui marqua la naissance de la Nouvelle Vague, accompagne cette fois, dans une restauration 4K, la renaissance des salles.
L’autre événement que Carlotta nous gardait au chaud depuis plus d’un an, c’est la rétrospective Abbas Kiarostami, de dix longs et sept courts-métrages en versions restaurées, qui était prévue au printemps 2020. En complément de l’intégrale du cinéaste iranien programmée au Centre Pompidou dès la mi-mai, cette sélection de « Chefs-d’œuvres et raretés » sera proposée aux salles sur une combinaison de 20 copies, à partir du 2 juin.
Au programme :
Où est la maison de mon ami ? (1987)
Et la vie continue (1991)
Au travers des oliviers (1994)
Le Costume de mariage (1976) + Le Choeur (court-métrage, 1982)
Le Passager (1974) + Récréation (court-métrage, 1972)
Expérience (1973) + Le pain et la rue (court-métrage, 1970)
Deux solutions pour un problème (court-métrage, 1975) + Cas n° 1, Cas n° 2 (1979)
Devoirs du soir (1989) + Hommage aux professeurs (court-métrage, 1977)
Les Élèves du cours préparatoire (1985) + Moi aussi, je peux (court-métrage, 1975)
Ordre ou désordre (1980) + Le Concitoyen (court-métrage, 1983)
Plus largement culte et pour annoncer les premières chaleurs, Basic Instinct de Paul Verhoeven revient sur grand écran le 16 juin. Où l’on retrouvera, avant de découvrir Virginie Efira à Cannes dans le nouveau film français du Hollandais (Benedetta), Sharon Stone dans son rôle (et sa scène !) le plus célèbre, face à un Michael Douglas ensorcelé.
Suivra, tel un feu d’artifice le 14 juillet, la réédition de L’Échine du diable du Mexicain Guillermo Del Toro, avec Marisa Paredes et Eduardo Noriega. Une vision fantastico-gothique, mais tout aussi subtile, de la guerre civile espagnole, qui avait raflé le Prix du jury et celui de la critique internationale au festival de Gérardmer en 2002.
Plus rare, et toujours dans son optique de faire (re)découvrir des trésors enfouis, Carlotta proposera à partir du 4 août trois films de samouraï du Japonais Hiroshi Inagaki. Cette « Trilogie Musashi« , du nom de son héros invincible incarné par le grand Toshirō Mifune, regroupe La Légende de Musashi (1954), Duel à Ichijoji (1955) et La Voie de la lumière (1956).
Autre découverte le 18 août, L’Échiquier du vent, un inédit du cinéaste iranien Mohammad Reza Aslani de 1976. Interdit après la Révolution islamique dans son pays et jamais sorti en salles ailleurs, le film est une puissante critique sociale, à travers l’histoire d’une famille qui se déchire pour partager un héritage.
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