La sélection patrimoine du festival s’ouvrira avec le mythique La Maman et la Putain de Jean Eustache, et annonce une riche sélection d’œuvres restaurées, de l’Inde à un programme dédié aux jeux olympiques en passant par les 70 ans de Singin’In the Rain.
C’est ainsi que Cannes classics lève le voile de son édition 2022 : « La Maman et la Putain de Jean Eustache en ouverture, deux épisodes du documentaire-événement d’Ethan Hawke sur Joanne Woodward et Paul Newman, un hommage à Gérard Philipe, les 40 ans de la disparition de Patrick Dewaere, une dernière conversation avec Jean-Claude Carrière, la Cinémathèque brésilienne et Glauber Rocha, le réalisateur philippin Mike De Leon, Arrabal le poète, un chef-d’œuvre de la nouvelle vague tchèque, un portrait de Romy Schneider, un dernier hommage à Fernando Solanas, celui de sa fille à Souleymane Cissé.
Il y aura aussi l’Inde à l’honneur, The Film Foundation et le World Cinema Project, les 70 ans de Singin’ in the Rain, Orson Welles et Kafka, des classiques indémodables de Duvivier et De Sica, The Band de Robbie Robertson filmé pour leur dernier concert. Et enfin un double programme olympique, avec le film officiel des Jeux Olympiques de Munich 1972 réalisé par 8 cinéastes du monde entier et celui, présenté en avant-première mondiale, des Jeux Olympiques de Tokyo, réalisé par Naomi Kawase. »
Le programme de Cannes Classics :
- La Maman et la Putain de Jean Eustache, 1972, 3h40, France – Restauration et numérisation en 4K, Films du Losange – Ressortie le 8 juin
- Pratidwandi (L’Adversaire / The Adversary) de Satyajit Ray, 1970, 1h49, Inde
- Singin’ in the Rain (Chantons sous la pluie) de Gene Kelly et Stanley Donen, 1952, 1h43, États-Unis – Nouveau master 4K, Warner – Ressortie le 1er juin
- Sciuscià de Vittorio de Sica, 1946, 1h33, Italie, Restauration 4K
- Thamp (The Circus Tent) de Aravindan Govindan, 1978, 2h09, Inde
- Le Procès (The Trial) d’Orson Welles, 1962, 2h, France/Allemagne/Italie, Studiocanal
- Si j’étais un espion de Bertrand Blier, 1967, 1h34, France, Pathé
- Poil de Carotte de Julien Duvivier, 1932, 1h31
- The Last Waltz (La Dernière Valse) de Martin Scorsese, 1978, 1h57, États-Unis – Restauration 4K, Park Circus
- Itim (Les Rites de mai) de Mike De Leon, 1976, 1h45, Philippines, Carlotta Films
- Deus e o Diabo na Terra do Sol (Le Dieu noir et le Diable blond) de Glauber Rocha, 1964, 2h, Brésil
- Sedmikrásky (Les Petites marguerites / Daisies) de Vera Chytilová , 1966, 1h14, République tchèque, Malavida.
- Viva la muerte de Fernando Arrabal , 1971, 1h30, France/Tunisie
Documentaires :
- The Last Movie Stars de Ethan Hawke, épisodes 3 et 4, 1h47, États-Unis
- Romy femme libre de Lucie Cariès et Clémentine Déroudille, 1h31, France, Diaphana Films
- Jane Campion, la femme cinéma de Julie Bertuccelli, 1h38, France
- Gérard Philipe, le dernier hiver du Cid de Patrick Jeudy , 1h06, France
- Patrick Dewaere, mon héros de Alexandre Moix, 1h30, France, Studiocanal
- Hommage d’une fille à son père de Fatou Cissé, 1h11, Mali
- L’Ombre de Goya par Jean-Claude Carrière de José Luis Lopez-Linares, 1h30, France/Espagne/Portugal
- Tres en la deriva del acto creativo (Three in the Drift of the Creative Act) de Fernando Solanas, 1h36, Argentine
- Le film officiel des Jeux Olympiques de Naomi Kawase, 1h59, 2020
- Visions of Eight de Miloš Forman, Youri Ozerov, Claude Lelouch, Mai Zetterling, Michael Pfleghar, Kon Ichikawa, Arthur Penn, John Schlesinger, 1973, 1h49, Allemagne / États-Unis
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