Le reboot selon James Gunn revigore l’univers DC Comics au cinéma, avec un super-héros particulièrement populaire aux États-Unis.
Après la Renaissance de Jurassic World, le nouveau Superman remplit sa mission : avec 122 millions de dollars (M$) sur 4 135 écrans nationaux, soit une moyenne de 29 504 dollars par écran, il offre à Warner son meilleur démarrage de super-héros de 2025, et son 6e meilleur démarrage depuis le début de l’année. C’est également au-dessus des 116,6 M$ de Man of Steel en juin 2013, sans atteindre toutefois le résultat de Batman v Superman : L’aube de la justice (166 M$ en 2016). Les formats premium ont représenté 47 % des recettes, notamment grâce aux excellents résultats de Dolby Cinema et Imax.
Il semble que la vision plutôt colorée et optimiste adoptée par James Gunn – comme dans certains de ses Marvel – a séduit le grand public américain et s’est donc avérée payante pour DC Studios.
Mais s’il démarre plus fort que les dinosaures le week-end dernier à domicile, l’icône américaine n’a pas rencontré le même succès à l’international : avec environ 95 M$ dans 78 pays, son total mondial de 217 M$ n’atteint pas les 318,3 M$ de Jurassic World : Renaissance. Le premier marché pour Superman est le Royaume-Uni avec 9,8 M$, la France arrivant sixième avec environ 4,2 M$.
En Amérique du Nord, Jurassic World : Renaissance subit donc une baisse de 57 % face au super-héros, avec des recettes estimées à 40 M$, pour son deuxième week-end dans 4 324 salles (200 de plus que Superman). Cela porte ses recettes nationales à 232,1 M$, ce qui est supérieur à celles de Le Monde perdu (229 M$) et de Jurassic Park III (181,16 M$) au même stade. Au niveau mondial, le film cumule 529,46 M$.
Au total, après des semaines à la traîne, le box-office US du week-end dépasse les 197 M$, soit un bond de 37,7 % par rapport à 2024. Bon signe !
Estimations du 11 au 13 juillet 2025 :
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