Box-office US : Et de trois pour Beetlejuice Beetlejuice 

Le nouveau Tim Burton ne se laisse pas impressionner par le Transformers One animé.

Beetlejuice Beetlejuice aura tenu la première place du box-office américain durant trois week-ends successifs. En recul de 49 % par rapport à la semaine précédente, il comptabilise environ 26 millions de dollars (M$) supplémentaires dans 4 175 salles. Il cumule désormais près de 227 M$ sur le territoire nord-américain, soit le triple du titre original qui, en 1988, y avait rapporté 74,4 M$. À l’international, le film Warner impressionne bien moins, se contentant de 17,2 M$ ce week-end dans un total de 76 marchés, pour un cumul de 103 M$.

La réinvention de la franchise Transformers n’aura pas transformé l’essai : Transformers : le commencement se contente de la deuxième place pour son week-end de démarrage. Malgré les critiques plutôt favorables, ses 25 M$ comptabilisés dans 3 978 salles risquent de ne pas suffire à porter le film au-delà de la sortie de The Wild Robot de reamworks/Universal le week-end prochain. Dans un Transformers Cinematic Universe dominé par Transformers 2 : la Revanche (109 M$ week-end de démarrage/cumul de 402 M$ en 2009), seul Bumblebee (21,6 M$ week-end de démarrage/cumul 127 M$ en 2018) avait moins bien performé.
À l’international, le film a rapporté environ 14 M$ dans 50 marchés. De quoi porter son box-office global à 39 M$, soit environ 3 % en dessous de Lego Batman, Le Film en 2017 et 16 % en dessous de Spider-Man : New Generation. Onze nouveaux marchés accueilleront Transformers : le commencement la semaine prochaine, dont la Chine. La France suivra le 23 octobre. 
« Le fait est que cette série est en déclin depuis plus d’une décennie, et sa réorientation vers le jeune public, qui peut aider à construire une base de fans à long terme, n’a pas amélioré les fortunes immédiates de Transformers : le commencement ce week-end, ni de Bumblebee il y a six ans », commentent nos collègues de Boxoffice Pro US. « Les ventes merchandising pourraient toutefois être déterminants pour l’avenir de la franchise », ajoutent les spécialistes, en rappelant la stratégie suivie par Pixar qui, malgré leurs retours de plus en plus faibles au box-office, a continué à faire des films Cars, « vu les énormes revenus en produits dérivés qu’ils généraient ».

La série noire continue pour Lionsgate : leur nouveau titre d’épouvante Never Let Go, malgré Halle Berry en tête d’affiche, reste juste en dessous du podium, avec environ 4,5 M$ dans 2 667 salles. Le plus gros succès du box-office américain d’Alexandre Aja reste La Colline a des yeux en 2006 (41,7 M$).

Pendant ce temps, lancé par la plateforme “art house” Mubi sur une large combinaison de 1 949 écrans, The Substance débute à la 6e place, avec 3,1 M$. Toujours selon Boxoffice Pro US, « la fenêtre salles de 45 jours pourrait aider Demi Moore à décrocher une nomination aux Oscars ». Prix du scénario du dernier Festival de Cannes, le film de Coralie Fargeat sera distribué en France par Metropolitan à partir du 6 novembre prochain.

À noter enfin que The Wild Robot d’Universal a commencé son déploiement international ce week-end, rapportant 6,9M sur 25 000 écrans dans 8 marchés – dont 4 M$ en Chine, où il a démarré trois fois plus fort que Migration.

Estimations du 20 au 22 septembre 2024 :