Box-office 1er jour : Le Chat Potté chapeaute en tête

Le deuxième volet de la comédie familiale prend les rênes des démarrages, devant l’autre film jeune public de la semaine, Le Royaume des étoiles, et Maestro(s).

Onze ans après les 275 000 entrées du premier volet, Le Chat Potté 2 : La dernière quête en enregistre 187 000 (AP comprises) et s’empare de la première place du box-office. Le spin-off de Shrek fait mieux que le premier film de la saga en 2001 (140 000 entrées), mais reste loin du très fort succès des deuxième, troisième et quatrième films, et leurs 340 000, 370 000 et 504 000 entrées respectives.

L’autre nouveauté en animation de la semaine, Le Royaume des étoiles, s’offre la deuxième place du classement. Belle opération pour KMBO, dont l’habitude de sortir un film jeune public peu avant les vacances de fin d’année a payé : avec 61 000 spectateurs, Le Royaume des étoiles fait mieux que les 27 000 entrées des Elfkins : Opération pâtisserie en 2021, ou que les 28 000 du Cristal magique en 2019.

Avec à peine 300 entrées de moins, Maestro(s) de Bruno Chiche s’empare de la dernière marche du podium. Le réalisateur signe son meilleur résultat depuis les 55 000 entrées de son premier film, Barnie et ses petites contrariétés, en 2001 ; quand Hell en avait comptabilisées 12 000 en 2006, Je n’ai rien oublié 18 000 en 2011, et L’Un dans l’autre 15 000 en 2017.

Distribué pour la première fois par Metropolitan après des années passées du côté du Pacte, Hirokazu Kore-eda et ses Bonnes étoiles attirent 9 000 spectateurs. Performance mitigée pour le réalisateur japonais, qui fait deux moins d’entrées que son précédent film, La Vérité, en 2019, ou que sa Palme d’or, Une affaire de famille, en 2018 (21 000 entrées).

Chez Le Pacte justement, Nos frangins de Rachid Bouchareb attire 11 000 cinéphiles quand son plus grand succès, Indigènes, avait enregistré 140 000 entrées 1er jour en 2006.

Suivent trois autres films cannois : Les Pires (Grand prix Un certain regard), Falcon Lake (premier film de Charlotte Le Bon, sélectionné à la Quinzaine) et Sous les figues. La première fiction de la réalisatrice tunisienne Erige Sehiri, dont le précédent documentaire La Voie normale était passé inaperçu en salles (2 copies), cumule 8 000 entrées au premier jour.

Mourir à Ibiza, notamment accompagné par l’Acid, cumule 1 000 entrées. Dans la même veine des étés à rallonge passés en Espagne, les films de de Jonás Trueba faisaient également moins de 2 000 entrées, qu’il s’agisse de Qui à part nous (500 en 2021) ou d’Eva en août (1 700 en 2020). Shellac s’offre d’ailleurs une jolie moyenne de 29 spectateurs par séance, qui n’est pourtant pas la meilleure : Soutien de famille, de Maxime Berthou et Mark Pozlep, distribué par La Vingt-cinquième heure sur 3 copies, enregistre 105 entrées sur 2 séances.