Box-office 1er jour : La Petite Sirène surnage

Le remake live du classique animé de Disney domine tranquillement un marché qui, en dehors des films cannois, est à la peine.

Beau plongeon pour La Petite Sirène qui réalise le 7e meilleur démarrage de l’année, hors avant-premières, derrière deux autres films Disney, Les Gardiens de la galaxie 3 et Ant-Man et la Guêpe : Quantumania. Dans le registre des versions live de classiques Disney, Ariel s’élance mieux que Dumbo (85 000 tickets en 2019) ou Cruella (69 000 billets en 2021), mais en dessous de La Belle et la Bête (269 000 entrées en 2017). 

Deux titres cannois cru 2023 complètent le podium. D’un part, présenté à Cannes Première, L’Amour et les Forêts chez Diaphana séduit 30 000 cinéphiles et offre à Valérie Donzelli son meilleur démarrage comme réalisatrice, devant La guerre est déclarée (30 000 tickets en 2011). Malgré une programmation plus importante, le film démarre cependant moins bien que Victoria (36 000 billets en 2016) avec également Virgine Efira et Melvil Poupaud au générique.

D’autre part, projeté en Séance de minuit, Omar la fraise, premier long métrage d’Elias Belkeddar, signe un lancement plus calme, loin des 36 000 spectateurs réunis par Le monde est à toi de Romain Gavras en 2018, également sous pavillon Studiocanal. 

Le reste du marché fait plutôt grise mine. Chez Sony, Les Chevaliers du Zodiaque perd sa bataille avec seulement 6 curieux en moyenne par séance et quelque 5 000 fans attirés. C’est un résultat six fois inférieur à celui des Chevaliers du Zodiaque – La Légende du Sanctuaire, distribué par Wild Bunch en 2015 (30 000 entrées).

Débuts compliqués également pour La Maleta chez KMBO, le thriller de Jorge Dorado, malgré une programmation solide, ne rééditant pas la performance de Que Dios nos perdone de Rodrigo Sorogoyen (11 000 billets en 2017) ou La Isla Minima d’Alberto Rodriguez (9 000 tickets en 2015). 

Enfin, L’Odeur du vent, premier film de l’Iranien Hadi Mohaghegh, capte 1 000 cinéphiles, légèrement moins que le démarrage de Juste une nuit, de son compatriote Ali Asgari, qu’avait aussi distribué Bodega.