Algérie : le cinéma au cœur d’un nouvel élan politique

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Ce mois de juin, le Centre national de l’industrie cinématographique d’Algérie a été dissous… pour laisser place au Centre algérien de développement du cinéma (CADC) aux missions élargies, notamment à l’exploitation de salles.

Aux côtés du suivi de la production cinématographique et des collaborations internationales, le CADC sera chargé de promouvoir et « d’encourager » l’investissement privé dans le secteur de l’exploitation, mais aussi de créer et gérer des cinémas. Dans le cadre de la restructuration de son organisme d’État dédié, le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a ainsi annoncé que le nouveau Centre national du cinéma algérien « prendra en charge, dans les prochaines semaines, la gestion de plus de 100 salles de cinéma au niveau national, sous la tutelle du ministère de la Culture, ainsi que des collectivités locales ».

Selon les informations de l’agence Algérie Presse Service, les nouvelles prérogatives du CADC s’inscrivent dans le cadre des orientations du président de la République Abdelmadjid Tebboune, visant à « faire du cinéma un levier de l’identité et du développement ». En outre, le nouveau Centre algérien de développement du cinéma porte également le projet d’une cité cinématographique intégrée, proposant plateaux et décors.

À noter que la “loi cinéma”, qui régira l’ensemble des autorisations et agréments concernant la filière en Algérie, de la production à l’exploitation, est en cours de finalisation.

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